Ils sont plus de 11 millions en France aujourd'hui : les aidants sont tous ceux qui interviennent à titre bénévole auprès d'un proche en situation de dépendance ou de handicap. Souvent isolés, ils commencent toutefois à être pris en considération tant leur rôle est essentiel et des dispositifs visant à les soutenir voient le jour.
Vorace en temps et en énergie, la situation d'aidant a aussi des incidences sur le bien-être psychique. Dédiant une large part de leur vie à aider leurs proches, les aidants ont tendance à s'oublier, jusqu'à négliger leur propre santé physique et émotionnelle. La situation est particulièrement difficile lorsque vient le moment de prendre des décisions cruciales pour le quotidien de leur proche, notamment le choix du placement en maison spécialisée. Pourtant ce coix souvent pris à contre-cœur est loin d'être la seule option disponible.
Prenant conscience des difficultés inhérentes au rôle d'aidant et de l'intérêt de préserver leur santé, garante aussi de la qualité de leur accompagnement, l'Etat a mis en place divers dispositifs. Parmi eux, des congés spécifiques pour les aidants comme le congé de proche aidant et le congé de solidarité familiale.
Depuis octobre 2020, le Code du Travail prévoit le congé de proche aidant. Tous les aidants salariés peuvent désormais prendre des congés rémunérés pour aider leur proche. Ils obtiennent alors une allocation journalière du proche aidant (AIPA) d'une valeur de 43,83 € par jour pour les personnes en couple et 52,08 € pour les personnes seules.
Tous les aidants salariés en bénéficient à condition d'être dans l'entreprise depuis au moins 1 an. La durée maximale fixée est de 3 mois renouvelables avec un maximum d'une année sur l'ensemble de la carrière. A savoir également : il est possible de prendre ce congé sous forme de temps partiel ou de manière fractionnée.
Le congé de solidarité familiale couvre des situations particulièrement dramatiques dans lesquelles le pronostic vital du proche est en jeu ou en cas de maladie grave ou incurable. Tout salarié aidant peut alors bénéficier de ce congé. Il ne touche pas de rémunération mais perçoit alors une allocation journalière d'accompagnement d'une personne en fin de vie.
Au-delà de ces dispositifs, il est essentiel d'accompagner les aidants dans une dimension psychologique et sociale pour les amener à prendre conscience de leur rôle particulier, préserver leur santé et leur état émotionnel et leur permettre de faire face à la pression générée par des décisions difficiles.
Jurisophos a ainsi développé un accompagnement social dédié aux aidants. Nous nous appuyons sur l'intervention d'un thérapeute expérimenté dans la prise en charge des changements et des défis engendrés par la perte d'autonomie. Cet accompagnement a plusieurs objectifs :
- fournir un réel soutien psychologique
- permet à chacun, aidant et aidé, de préserver sa dignité et son bien-être,
- informer et valoriser les solutions durables existantes.
Parce que les aidants sont essentiels, nous nous devons d'être à leurs côtés !